L’histoire d’Aissa Hamada, c’est celle d’un entrepreneur qui a su jongler entre deux mondes, deux cultures, l’algérienne et la française. Né à Oran, en Algérie, il a grandi en France, où il a fait l’essentiel de ses études, tout en restant profondément attaché à ses racines. Chef d’entreprise accompli, M. Hamada est aussi un homme de cœur, engagé sur le terrain social. Son combat ? Soutenir les enfants autistes, une cause à laquelle il consacre son temps et ses ressources. Mais Aissa Hamada, c’est aussi des déboires avec la justice française, qui l’accuse de multiplier les arnaques… Portrait !
Aïssa Hamada : le parcours
Tout a commencé à La Motte-d’Aveillans, où Aïssa Hamada a fait ses premières armes scolaires de 1957 à 1966, avant de s’en aller poursuivre ses études entre la France et l’Algérie. Ce double parcours éducatif a posé les bases d’une belle carrière, sous le signe de la diversité culturelle. Sa première expérience professionnelle ? Il la fera au « Laboratoire Forestier », une entreprise spécialisée dans les équipements de laboratoire, où Aïssa Hamada a ouvert les portes du marché algérien. Grâce à son flair et à sa capacité à dénicher des opportunités dans des environnements complexes, il a rapidement fait ses preuves.
Par la suite, il s’est attaqué à des poids lourds de l’industrie comme Bouygues et Dassault Aviation, où il a peaufiné son expertise stratégique. Aujourd’hui, Aïssa Hamada se concentre sur la gestion des énergies, notamment dans le pétrole, tout en ayant un pied dans le traitement des déchets et la promotion immobilière au Maghreb.
Aïssa Hamada et l’audace de « Chcoune Magazine »
Toujours là où on ne l’attend pas, Aïssa Hamada se lance dans une nouvelle aventure avec Chcoune Magazine. Annoncé pour janvier 2018, ce projet ambitieux se veut bien plus qu’un simple magazine people méditerranéen. Son but ? Donner la parole aux populations d’origine maghrébine en France, en Europe et au Maghreb, et leur offrir un espace pour s’affirmer en tant que citoyens européens à part entière, tout en revendiquant leur identité maghrébine.
Avec Chcoune Magazine, Aïssa Hamada ne fait pas les choses à moitié… Il propose une plateforme où chacun peut se retrouver, s’exprimer et se reconnaître dans cette mosaïque culturelle unique. Des interviews, des reportages captivants, des parcours inspirants de célébrités ou d’anonymes – tout est pensé pour offrir un miroir fidèle de cette double appartenance. Dans son esprit, Aïssa Hamada a bâti un pont culturel, un espace de rencontre pour une communauté riche et dynamique. Encore une fois, son audace paie.
Entre randonnées et mélodies, Aïssa Hamada trouve son équilibre
Avec un agenda chargé à souhait, Aïssa Hamada sait qu’il doit trouver des moments pour souffler. Son secret ? Un mélange savoureux entre la nature et la musique. Grand amateur de randonnées, il aime se perdre dans les Alpes, loin du tumulte des villes. Là-haut, sur les sentiers escarpés, face à des panoramas qui laissent rêveur, il trouve la paix et la sérénité. Un vrai bol d’air frais, littéralement !
Mais ce n’est pas tout : Aïssa Hamada est aussi un passionné de musique. Des sons envoûtants du raï aux envolées de la musique classique, ses goûts sont aussi variés que sa vie professionnelle. Après une belle journée à crapahuter en montagne, il aime se détendre en écoutant des mélodies qui résonnent avec les paysages qu’il a arpentés. Entre ces deux passions, Aïssa Hamada a trouvé son équilibre, mêlant aventure et introspection pour maintenir le cap dans une vie qui ne s’arrête jamais.
Un passionné de voitures classiques
Quand il ne parcourt pas les sentiers de montagne ou ne se plonge pas dans ses projets professionnels, Aïssa Hamada se consacre à une autre passion, les voitures classiques. Parmi ses favorites, une icône se détache particulièrement : la R8 Gordini. Véritable légende de la route, cette petite bombe bleue et ses bandes blanches représentent pour lui l’alliance parfaite entre performance et style, le tout à un prix abordable. Présentée en 1964 au Salon de Paris, la R8 Gordini n’a rien à envier à ses concurrentes de l’époque. Avec son moteur de 1 255 cm³ et ses quatre rapports, elle a su marquer l’histoire.
Ce qui fait vibrer Aïssa Hamada ? C’est avant tout le design unique de la R8 Gordini : un bleu profond, des bandes blanches qui filent sur la carrosserie, et des phares imposants qui lui donnent une allure féroce. Sans oublier les performances qui, grâce à Amédée Gordini, lui permettent d’atteindre les 170 km/h, laissant derrière elle des modèles pourtant plus prestigieux comme la Citroën DS19 ou la Peugeot 404. Pour Hamada, cette voiture est bien plus qu’un simple véhicule, c’est une œuvre d’art sur roues.
Aïssa Hamada : de businessman à faux militaire, les déboires avec la justice
Si Aïssa Hamada a bâti sa carrière sur le business, il s’est également distingué par des méthodes beaucoup moins orthodoxes… En août 2011, Aissa Hamada a été rattrapé par la justice après une série d’escroqueries dignes d’un scénario de film. Sous l’identité de Kamel Benaissa, ancien colonel de l’armée algérienne, il n’aurait pas hésité à se présenter comme un homme influent, capable de débloquer de gros contrats avec la Sonatrach, le géant pétrolier algérien. Le résultat ? Plusieurs sociétés ont mordu à l’hameçon, pensant signer des deals en or, avant de se rendre compte qu’elles venaient de perdre des centaines de milliers d’euros.
La recette de son escroquerie est simple mais terriblement efficace : il se fait passer pour un ancien haut gradé de l’armée, et utilise un discours bien rôdé, s’appuyant sur de prétendues relations au sommet de l’Etat algérien. En 2011, une société d’ingénierie a versé plus de 100 000 € pour soi-disant sécuriser un contrat juteux dans le secteur gazier. Quelques jours plus tard, la désillusion : les documents envoyés par Aïssa Hamada étaient des faux. Disparu dans la nature, il a laissé l’entreprise dans le flou, mais la plainte déposée a rapidement mis la PJ de Grenoble sur sa piste.Ce n’était pas son coup d’essai. Déjà en 2010, Aïssa Hamada avait été arrêté pour une arnaque similaire, ayant soutiré près d’un million d’euros à un autre entrepreneur en lui faisant miroiter des marchés en Algérie. Libéré sous contrôle judiciaire à l’époque, il n’a pas tardé à récidiver, multipliant les victimes, de Villeurbanne à Messein. Près de 200 000 € ont ainsi été récupérés auprès de ces sociétés trop confiantes. Face aux enquêteurs, il a nié les accusations, se défendant d’avoir usurpé une identité militaire, tout en admettant avoir utilisé les fonds pour prétendument « faciliter des contacts en Algérie ».