Après une belle victoire aux élections législatives italiennes, Giorgia Meloni est sous les projecteurs européens. Une position qui la place au cœur des échanges avec les pays du continent et des décisions pour l’avenir. La scène politique italienne est encore une fois chamboulé par la gente féminine, après Virginia Raggi première femme élu maire de la ville de Rome, Georgia Meloni permet à l’extrême droite d’accéder aux pouvoir. Retour sur le parcours de Giorgia Meloni dans la suite de cet article.
Est-elle le nouveau visage du fascisme italien ?
Dimanche dernier voyait Georgia être sacrée reine des scrutins aux Élections Législatives en Italie. Une victoire obtenue haut la main pour la candidate originaire de Rome puisqu’elle a largement talonné ses adversaires de l’extrême gauche. Si cette victoire a fait la joie du Parti de l’extrême droite Fratelli d’Italia, il est indéniable qu’elle sonne une nouvelle polémique en Italie et en Europe par extension. Et pour cause ! Les idéaux de la nouvelle cheffe du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia sont étroitement corrélés à ceux du fascisme. C’est pourquoi Giorgia Meloni a été surnommée le visage du fascisme italien sur la Toile ces derniers jours. Mais l’est-elle pour autant ?
Oui, tout semble indiquer que la gagnante des suffrages italiens entend bien assurer la postérité du système fasciste. Et pour cause ! Lors de ses dernières sorties médiatiques, la femme de fer a assuré vouloir voir l’Italie dirigée massivement et principalement par le parti de l’extrême droite Fratelli d’Italia. Giorgia Meloni incarne une ère de renouveau du fascisme italien ultra-conservatrice, elle détient des idées qui briguent les libertés fondamentales de l’Homme et notamment la démocratie du peuple et la promotion par ce dernier de nouvelles élites. La nouvelle première ministre d’Italie ne renie pas ses racines mussoliniennes et va perpétuer cet héritage avec les restrictions pour une partie de l’électorat de voter pour elle à moins qu’elle le décide. Quand bien même des progrès ont été constatés sur le plan démocratique de l’Italie, nul ne doute que le paysage politique de La Botte sera marqué par de nouveaux bouleversements.
Quelles sont les grandes lignes de son programme ?
Pressentie pour être la prochaine cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni s’était attiré les faveurs de l’électorat avec son programme politique. De belles promesses ayant eu l’effet escompté et que la première femme gouvernant l’Italie devra réaliser. Lesquelles ?
D’entrée de jeu, Giorgia Meloni s’attèlera à soutenir la natalité et la famille. Il s’agit pour la gagnante des suffrages italiens de défendre le modèle familial traditionnel favorable à la procréation. En accédant au pouvoir, Giorgia Meloni relève le challenge d’alléger les impôts aux familles pour chaque nouvelle naissance. Celles-ci bénéficieront donc d’allocations augmentées et pourront accéder aux crèches et à des périodes prolongées de congés parentaux.
Outre cette première ligne, Giorgia Meloni compte travailler à préserver l’équilibre de la démographie italienne. Il s’agira de limiter la part des enfants issus de l’immigration dans la population italienne totale et favoriser la procréation des Italiens de pure souche. La réalisation de cet objectif passera notamment avec l’arrêt des flux d’immigrations irrégulières en Italie. Le lobby LGBT passera également à la trappe puisque Giorgia Meloni est homophobe. Pour elle, « Dieu, patrie, famille ». Elle s’opposera donc au mariage homosexuel et à l’adoption d’un enfant par ces familles.
Enfin, Giorgia Meloni entend bien militer pour une économie italienne souverainiste. Ainsi, elle veillera à la réduction des impôts à tous les secteurs tout en privilégiant les investissements de l’Etat dans l’industrie nationale et le protectionnisme. La Première Ministre réclame également une Europe confédérale et moins régulatrice.
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